A propos de Milena
La Fondation « Le Foyer de Milena »
La gallérie de Milena Pavlović Barilli – Požarevac
La gallérie de Milena Pavlović Barilli est située dans sa maison natale à Požarevac .
Par le vœu de sa mère Danica en 1962 année, la Gallérie est ouverte dans la maison de sa famille, connue par ses négociants, qui avaient des liaisons familiales avec la Dynastie royale des Karađorđević.
Son vœu n’était que de sauvegarder le souvenir sur sa fille unique ainsi que sur une artiste célèbre dans tout le monde, le 24juin 1962 Danica Pavlović, en offrant sa maison à la mairie et en même temps dévoilait l’écriteau de mémoire sur lequel est écrit :
« La Fondation le Foyer de Milena-à son talent, à son assiduité et à sa jeunesse, maman »
La Fondation Le foyer de Milena – La gallérie de Milena Pavlović Barilli est fondée pour garder des mémoires et pour respecter le vœu et la tentation de sa mère Danica de donner au peuple serbe tous les biens artistiques et familiale et de cette manière-là tout son héritage reste intégral.
Un grand support pour ouvrir la Gallérie et en protéger tout le trésor de la peinture de Milena, a été donné à Danica par M. Miodrag B.Protić, le peintre et le critique de l’art.
Ainsi, Požarevac a obtenu de sa mère la donation pour maintenir le souvenir de Milena, de ses tableaux, de sa vie.
2.
La gallérie est le musée commémoratif avec un fond des objets artistiques, personnels, une bibliothèque, un héritage familial et du matériel d’archive sur la peintre célèbre. Dans la gallérie il y a à peu près de 900 de ses œuvres – 136 de tableaux, 51 de pastelles, 286 de tempères et d’aquarelles, 6 de graphiques et 415 de dessins.
L’exposition permanente dans la gallérie est une présentation chronologique de la peinture de Milena, de 1926 à 1945.
Le public peut voir ses objets personnels ainsi que son outil à peindre, la collection des objets d’art appliqués, les souvenirs personnels, ses carnets où se trouvent ses poèmes en serbe, en italien, en espagnol, en français, écrites par sa propre main.
La Fondation « Le Foyer de Milena » – La gallérie de Milena Pavlović Barilli organise des expos représentatives dans notre pays qu’à l’étranger. Pendant des années, l’œuvre de Milena a été exposé à Parme, à Paris, à Bucarest, Bratislava, à Skopje, à Rome, à Bruxelles, à Rimini à Prague, à Brno, à Banja- Luka, à Zagreb.
Une grande exposition représentative de l’œuvre de Milena Pavlović Barilli a été faite en 2009, dans la gallérie de SANU à Belgrade, à l’occasion de centenaire de sa naissance.
Pozarevac fait vivre Milena, et Milena vit encore à Požarevac.
3.
« Dans la lumière de Milena »
Milena Pavlović Barilli et son œuvre étaient l’inspiration aux nombres peintres et immédiatement après son ouverture en automne 1962 année, la gallérie a organisé une manifestation de peinture sous le titre « Le rêve et l’imagination », réunissant de grands noms de la peinture serbe et yougoslave, inclus des représentants de « Médialle ». De cette façon – là, la création artistique de Milena a commencé à vivre en même temps que la collection des œuvres d’art contemporain. Au festival « Le rêve et l’imagination » se sont retrouvés de grands noms : Vladimir Veličković, Ljuba Popović, Leonid Šejka, Branko Miljuš, Milić od Mačve, Vasilije Jordan, Miodrag Nagorni, Milan Popović, Marko šuštarčič, Spase Kunoski et Svetozar Samurović.
« Le rêve et l’imagination » était la raison d’organiser La première biennale « Milena Pavlović Barilli » en 1983.Comme pour la première fois, on la ouvert chaque deux années le 5ième novembre à la date de naissance de Milena. Depuis la deuxième biennale de 1985, la manifestation porte le nom « Dans la lumière de Milena », d’après l’idée de Jovan Rajković, journaliste de Požarevac.
En 1997 la biennale obtient le caractère international à cause de la participation des peintres dehors de la Serbie.
Au défi de mettre en lumière les traces de l’œuvre de Milena à travers du temps, la plupart des artistes ont répondu pendant ces quinzaines biennales passés.
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A biennale on décerne des prix officiels et de prestige sous l’arbitrage d’un jury professionnel et éminent, et des plaquettes avec l’image de Milena, le travail du sculpteur Nebojša Mitrić qui a déjà fait deux bustes et nous les a offerts. L’un est dans la gallérie, l’autre est mis dans le parc du Soleil devant le Centre de culture de Požarevac.
La collection artistique de l’Art contemporaine de la gallérie « Milena Pavlović Barilli » garde 53 œuvres d’art – 36 tableaux, 12 graphiques, aquarelles et dessins et 5 sculptures. Ce sont des œuvres faits entre 1959 et 2017. Au fond de la collection sont des tableaux imprégnés par le surréalisme touchant le domaine de la peinture métaphysique, du réalisme magique jusqu’au fantasme poétique, mais aussi de ceux-là qui aboutissent dans le radicalisme géométrique.
Les artistes, dont les œuvres se trouvent dans la collection d’Art contemporaine de la gallérie Milena Pavlović Barilli sont les représentants de la scène artistique de la deuxième moitié de vingtième siècle et du début de vingt-premier siècle.
Le jour de naissance de Milena, le 5ième novembre, le jour où la biennale a lieu à Požarevac, est un jour très important pour la peinture. Ce jour-là les autres peintres font l’honneur à son talent merveilleux par leur propre art.
5.
« Que je fasse un tour du monde hors du temps et de l’espace »
Milena Pavlović Barilli a créé une forte expression artistique qui a marqué l’avant-garde européenne de la quatrième décennie du vingtième siècle par la richesse énorme de ses pensées améliorées par un colorant poétique. Elle était artiste d’une sensibilité raffinée qui a présenté des questions et des réponses sur ses tableaux, par les compositions énigmatiques à travers des métaphores, des symboles et de la vision. Sa forte créativité artistique se fait voir dans les intérêts différents – des dessins, graphiques, aquarelles, pastels, temperas, huile jusqu’à des vers.
«Dans la vie de Milena tout est extraordinaire, inattendu, le début, la durée et la fin. »
Milena Pavlović Barilli est née le 5 novembre 1909 année, l’unique fille de Danica Pavlović et de Bruno Barilli. Du côté de sa mère, Milena est descendante des Karađorđević , plus précisement de Sava, la fille la plus ainée du vožd Đorđe Petrović, le fondateur de la dynastie royale des Karađorđević, du côté de son père, la descendante de la famille des artistes Barilli de Parme. Les parents lui ont donné sauf du talent, une éducation exceptionnelle et un sens universel.
La vie de Milena, pas trop longue, a été colorée par les villes comme de sa ville natale Pozarevac, et de Belgrade, de Munich, de Rome, de Paris, et à la fin de New York.
Comme très talentueuse, elle a obtenu sa formation de peinture à l’Ecole artistique de Belgrade, dans la classe de Beta Vukanović, mais pour l’examen d’entrée à l’Académie de Munich, elle s’est préparée dans une école artistique privée Blocher.
A l’Académie de Munich, Hugo von Habermann et Franz von Stuck l’ont apprise de la peinture. Dans la première période de sa création, Milena s’est adossée aux règles de l’Académie de Munich, reflétées dans la précision d’artisan et dans la compréhension poétique des sentiments. Ses préoccupations sont les portraits de ses proches, sa mère et ses cousins ou des vedettes comme Rudolf Valentin. Alors, en 1929 son « Autoportrait » a été créé.
7.
Ensuite, sa route l’amène en 1931 premièrement à l’Espagne et après aux Londres, où elle fait son exposition individuelle à la gallérie Bloomberg. Elle se déplace des Londres à Paris, le centre des intellectuels et des artistes de l’Europe de cette époque-là, où elle reste jusqu’à 1939. Cette période de sa vie est caractérisée par l’introduction des sujets et des symboles qui vont l’attirer après dans la peinture. La ligne devient un élément dominant dans ses tableaux, vu à travers des tons tendres et sophistiques des couleurs. Son inspiration est George de Kiriko. Dans sa vie de créatrice vient Jean Cassou qui lui écrit la critique pour son exposition à Paris. Entre autres, il a écrit : « Milena possède la clé des rêves dans la peinture. »
L’Esprit universel de Milena n’est pas tranquille et n’est pas content seulement par la peinture. Elle écrit des vers et commence à les publiés dans les revues (« Quadrivo »), toujours accompagnés par les illustrations et les dessins. Sauf en serbe, Milena écrit de la poésie en italien, en espagnol et en français.
8.
Après Rome, viennent les expositions en Florence renaissante et à Venise. Dans sa peinture elle fait un tour, sous l’influence des anciens maîtres, le dessin devient invisible et la couleur prend son rôle. Dans cette époque-là Milena peint « L’Autoportrait avec le chasseur », « La fille et la lampe », « La Venus et la lampe ».
Pour la fête de Saint-Nikolas en 1936 elle rend la visite à sa mère et à Požarevac et c’est son dernier séjour dans le pays natal.
Les deux années suivantes, elle présente sa peinture individuellement dans les plus connues galléries de Rome et de Paris. Etant donné la participante de la nouvelle génération, elle fait de cette capitale, mondiale et européenne, de peinture, de Paris.
N’oubliant ni enfance ni pays natal – elle expose ensemble avec des peintres yougoslaves de ce temps-là à Paris et à Den Haag.
9.
A la veille de la deuxième guerre mondiale, qui va ébranler l’Europe, en été de 1939, Milena Pavlović Barilli guidée par le vœu de voir la Grande exposition mondiale des surréalistes à New York, s’embarque et part pour l’Amérique. Les premiers mois elle est tourmentée par l’envie de l’Europe, de sa maison natale et de sa mère à Pozarevac. Pour survivre, elle commence à faire des illustrations pour les grandes revues de mode, par exemple « Vogue », « Glamour », « Harper’s Bazaar », « Charme ». Les illustrations sont brillantes et reflètent l’esprit de sa peinture. Aussi, fait-elle la conception artistique pour la cosmétique « Revlon ». Rosamund Frost, l’historienne d’art et l’amie de Milena, témoigne qu’elle était une designer d’art très demandée. A l’invitation du compositeur Gian Carlo Menotti elle éprouve de la scénographie en faisant des costumes pour le ballet « Sébastien ».
10.
Dans sa période de création en Amérique, Milena peint plusieurs portraits des personnages connus ou couronnés, du Prince suédois Carle, du duc de l’Autriche Franz Joseph, du roi Petar II Karađorđević. L’année 1939 elle fait « l’Autoportrait avec du voile » et organise sa première exposition américaine dans la gallérie « Julien Levy ». Une autre exposition suit à New York et puis à Washingtone en 1943.
A l’exposition à Washingtone elle rencontre Robert Thomas Gosselin et se marie de lui à la fin de cette année. Le Printemps suivant, en faisant du cheval, elle tombe et se fait du mal de la colonne vertébrale. Elle continue à travailler intensément bien qu’elle porte le corset métallique.
Le cœur de Milena s’arrête à battre le 6 mars 1945 année à New York.
L’Urne pleine de cendre des dépouilles mortelles de Milena a été transportée en 1947 à Rome au cimetière « Cimitero acattolico degli stanieri ». C’est là où ont été enterrés ses parents, son père Bruno Barilli (1952) et sa mère Danica (1965).
Image
Sous mes paupières
Tu es la lune dans le jardin
Tu es la brume sur la rivière
Tu es seul enveloppé de rêve
D’Echo d’enfance
Et de pleur.
Tu es l’onde qui monte très haute
Cherchant les étoiles
Dans le silence du ciel.
La Fondation le foyer de Milena
La gallérie Milena Pavlović Barilli
14, rue de Dr Voja Dulić, tel.012 524 173
fondacijampb@gmail.com
barilli.marketing@gmail.com
www.galerijamilenepavlovicbarilli.rs
La traduction : Slobodanka Obradović le prof de français